Le 16/05/2019 – Ingrid.
Le lendemain, le réveil est matinal pour un départ à 8h pour l’aéroport, pour un vol pour Lima. Nicolas y a réservé un petit appartement charmant, dans le quartier bohème de Barranco.
Nous nous y promenons l’après-midi, dans un dédale de rues colorées et où je retrouve avec plaisir quelques traces de street art.
Nous visitons d’ailleurs une petite exposition d’un artiste péruvien, très sympathique, avant de gagner le bord de mer.
Puis, nous raccompagnons les filles à l’appartement qui rêvent de se faire un plateau télé et de nous laisser nous faire un restaurant en amoureux. Quelle bonne idée! Et en plus, on a eu une super adresse péruvienne (Isolina) grâce à une jeune française en stage dans une boite de découverte gastronomique.
Nous y savourons un excellent ceviche bien relevé (poisson cru mariné) puis un travers de porc fondant.
Le lendemain, le matin, nous avons au programme, séance coiffeur pour les parents (il était temps pour nous deux!) et temps scolaire pour les filles.
Nous déjeunons au marché, dans un petit resto, (canta ranita) très renommé pour ses plats de poissons et ses ceviches. Et oui, nous adorons tous les quatre ça.
Puis, je vais déguster un excellent café au caramel au Starbuck du coin, chose dont je rêvais depuis des mois.
Ensuite, nous sautons dans un Uber pour gagner le centre historique de Lima. Nous sommes sous le charme de la Plaza Mayor, avec l’imposant palais gouvernemental (ancienne demeure du capitaine Pizarro), la cathédrale, et les nombreux bâtiments aux superbes balcons sculptés.
Puis nous faisons-le tour des églises, toutes plus belles les unes que les autres. Notre préférence va à San Francisco, avec ses plafonds ajourés bordeaux et blancs.
Une pause goûter s’impose quand nous passons devant un magasin de churros où une foule de péruviens fait la queue. Paraît-il que ce sont les meilleurs de la ville. Et en effet, ils sont succulents, fourrés à la compote de banane à la frangipane. Un délice!
Puis nous poursuivons notre tour pour aller admirer les plus beaux balcons ouvragés avec le palais Torre Tagle et la casa de Osambela. De vraies beautés ces deux demeures gigantesques!
L’heure est venue de regagner nos quartiers car demain un taxi vient nous chercher à 7h du matin pour nous emmener à l’aéroport pour un vol pour Guyaquil, en Equateur.
Nous commander un Uber. Mais nous l’attendons un certain temps, car un premier a annulé sa course, un second nous demande où nous souhaitons aller afin de savoir si il maintient sa course ou pas. Comme il y a des bouchons, Nicolas me dit que l’on va se rapprocher de lui en marchant. Nous quittons alors la grande rue piétonne pour une petite ruelle. A peine avons nous fait 20 mètres que je m’apprête à dire à Nicolas que je ne le sens pas. A ce moment là, à l’angle de la rue devant nous, un péruvien nous fait signe que « non » de la main pour nous signifier que ce n’est pas une bonne idée pour nous de passer par là. Nous faisons aussitôt demi-tour et à ce moment là, j’aperçois un policier qui vient de descendre de sa voiture garée sur le bas côté, et qui je pense, s’apprêtait à nous suivre pour s’assurer qu’il ne nous arriverait rien ou pour nous mettre en garde. Toujours est-il que nous avons déjà fait demi-tour. Ouf!
Pour finir le Uber arrive. Nous passons rapidement en voiture dans cette fameuse petite ruelle, et j’aperçois une espèce de bande qui traîne là. Heureusement que nous ne sommes pas aller plus loin à pied. Généralement, j’ai du flair pour ce genre de chose. Le chauffeur de Uber nous confirme qu’il a hésité à venir nous chercher car juste cette rue n’a pas bonne réputation.
Nous n’avons eu qu’un petit aperçu de Lima, mais nous avons aimé cette ville malgré son ciel gris, et une légère sensation d’insécurité.
Infos voyageurs :
Taxi de l’aéroport vers Barranco : 60 sol. Prendre absolument des taxis prépayés dans l’enceinte de l’aéroport pour une question de sécurité. Attention aux taxis non officiels.
Dans le sens Barranco vers l’aéroport, le taxi coûte 50 sol à condition de le réserver la veille.
Pour le retour, nous avons commander un Uber. Quand la propriétaire de l’airbnb a vu que ce n’était pas un taxi officiel, elle a pali. Je lui ai expliqué que c’était un Uber, ça l’a un peu tranquilisée mais elle a tout de même pris la plaque d’immatriculation en photo et nous a demandé de l’appeler une fois arrivés à l’aéroport. Tout ça pour vous dire que même les péruviens ne plaisantent pas avec l’insécurité des taxis non officiels à Lima. Vous êtes prévenus!