24/08/2018 – Ingrid
Ici les poubelles de tri pour le plastique, le papier, les restes de nourriture, le verre sont bien présentes.
Mais dans les faits, on trouve malheureusement beaucoup de bouteilles plastiques, de cannettes et sachets en tout genre qui jonchent les sols. Sur les plages, c’est la même chose, sauf bien sûr sur les portions fréquentées assidument par les touristes, qui sont tout spécialement nettoyées lors de la haute saison.
Plage recouverte de détritus:
En tant que bons occidentaux moralisateurs, on aurait vite fait de vouloir leur faire la leçon. Mais qui de eux ou de nous polluons le plus ? Qui respecte le plus notre terre, mère nourricière ? C’est bien là, la vrai question ?
Ils consomment bien moins que nous. La voiture ici par exemple, doit plutôt avoir une durée de vie de 30 ans, voire plus. Sur les bords de route, on voit des magasins, où il est possible de racheter toutes les pièces détachées nécessaires, issues de la récupération, pour remonter intégralement une voiture, ou un camion.
Les machines à laver et les gazinières ne connaissent pas l’obsolescence programmée, durée de vie illimitée. Et beaucoup d’entre eux cuisinent encore au feu de bois.
Une chaise n’est pas jetée ici sous prétexte qu’elle n’est plus le modèle à la mode. Pour les vêtements c’est pareil. Ils doivent posséder 3 ou 4 tenues tout au plus. Ils sont pourtant toujours impeccables. Et les écoliers qui vont en uniformes blancs à l’école, ont toujours un vêtement blanc immaculé.
Ici, on consomme aussi ce que l’on produit soi même, les légumes du jardin ou bien ceux produits dans le village ou ceux des environs. Pas de production de dioxyde de carbone pour transporter les aliments depuis des destinations lointaines.
Et puis aussi, on est imaginatif. Par exemple, sur la plage, un hôtel a transformé de vieux bidons d’essence en lanternes, magnifiques une fois la nuit venue.
Ou bien encore, ce bar entièrement fabriqué avec des produits de seconde main : les canapés faits avec des palettes, le muret constitué avec des pots en terre cuite dans lesquels on conserve le yaourt au Sri Lanka. Et je peux vous dire que le rendu est des plus sympathique.
Commentaire sur “L’écologie au Sri Lanka”
Merci pour ces belles photos et reportage. Un pays qui a beaucoup à apprendre aux français !