UN TOUR DU MONDE D'UN AN EN FAMILLE 26/07/2018 – 20/07/2019

Salinas de Maras et Moray, façon rando.

Le 9/05/2019 – Ingrid.

 

Après une bonne nuit , nous nous mettons en route vers la gare routière pour prendre un colectivo pour les salines. Notre plan initial était de monter en colectivo au saline puis aller des salines à Maras à pied, puis de Maras vers le site archéologique de Moray.

Mais un chouette péruvien nous donne l’idée de plutôt prendre un colectivo pour le village de Tarambaba assez proche et de monter à pied par un joli sentier vers les salines de Maras. Allez, c’est décidé, on retient cette option. Il nous conseille de laisser notre gros sac à la consigne de la gare routière de Tarabamba par laquelle nous devrons dans tous les cas repasser. Nous suivons ses conseils et bien sûr ne laissons rien de très précieux dans le sac.

C’est ainsi, que 15 minutes plus tard commence notre randonnée. Nous cheminons sur un sentier pentu qui nous dévoile progressivement la superbe vue sur les salines.

 

 

Arrivés sur le site, nous prenons naturellement les petits sentiers qui serpentent entre les bassins d’eau salés. C’est très sympa. Et puis, nous discutons avec un des travailleurs qui nous explique un peu son métier.

En fait, une rivière qui s’écoule des montagnes délivre ici de l’eau tiède et salée. Les gens du coin pensent que l’eau est tiède car la zone est très volcanique et qu’elle est salée par ce qu’elle chemine  sur des roches remplies de minerais. Ils ont donc décidé d’exploiter cette eau et de créer des bassins pour récolter cette eau, la laisser s’évaporer grâce au soleil qui tape fort ici (proche de l’équateur). C’est ainsi que quelques mois plus tard, lorsque le bassin est à sec, ils peuvent récolter la fine croûte de sel qui s’est formée dessus.

 

C’est un véritable travail de sculpture tous ces bassins. C’est un boulot sans fin, puisqu’une fois le sel récolté, il faut préparer à nouveau le bassin en aplatissant sa surface, puis on le remplit à nouveau d’eau, et le cycle recommence inlassablement.
Nous sommes seuls sur le site à part deux autres touristes venus aussi à pied. Nous savourons ce moment magique car nous nous doutons que les bus des touristes ne vont pas tarder à arriver en masse. Et en effet, nous voyons les premiers qui arrivent à l’autre extrémité des salines. Arrivés à cet endroit des salines, nous apprenons que nous ne pouvons pas déambuler à souhait entre les bassins. Tant pis, on en a déjà bien profité juste avant.
salinas maras

Le grand soleil n’est pas au rendez-vous, on n’aura donc pas son reflet dans les bassins mais au moins il sera plus facile de randonner. Nous poursuivons donc notre chemin vers le village de Maras. Les deux même touristes  prennent aussi le chemin. On croisera quelques groupes qui font le parcours en sens inverse, ça doit être plus facile car en descente, mais ils arriveront en même temps que les bus touristiques sur le site des salines. Quel dommage!

Ca monte pas mal, surtout au début et à la fin. Le soleil se met à taper peu de temps avant notre arrivée au village et nous sommes heureux de pouvoir nous installer au marché pour une bonne soupe et une milanaise de poulet.

Puis nous nous baladons un peu dans le petit village avec ses rues en pente.

Les filles sont crevées, et c’est donc en colectivo que nous gagnerons l’impressionnant site de Moray. C’est un centre d’expérimentation agricole de l’époque Inca, un peu comme notre Inra aujourd’hui.

Au sein de ces terrasses agricoles concentriques, la température n’est pas la même partout. Au centre en bas, il fait plus chaud, et en haut à la périphérie plus frais. Les Incas ont donc étudier où il était le plus profitable de planter telle ou telle plante pour avoir le meilleur rendement. Astucieux non!

J’aurais aimé redescendre à Maras à pied car les paysages sont fantastiques mais les filles sont éreintées, ça sera donc en colectivo jusqu’à Ramas de Maras, d’où l’on prendra un second colectivo pour Urubamba. Nous récupérons notre sac à dos à la consigne et reprenons un colectivo pour Ollantaytambo où nous dormirons pour pouvoir prendre tôt demain matin un colectivo pour nous rendre à Hydroélectrica, près d’Aguas Calientes, ville de départ pour la visite du Machu Picchu.

 

Infos voyageurs :

Collectivo Urubamba – Tarabamba : 1 sol/pers, les filles ne payent pas. 5 à 10 min de trajet.

De Tarabamba jusqu’au salinas: 2,8km et 220 m de dénivelé. 30 à 40min de marche. Prix de l’entrée aux salines: 10 sol/personnes (en dessous de 8 ans gratuit).

Du parking des salinas à la place du village de Maras : 3,8 km et 340m de dénivelé qui sont surtout au début et à la fin. Ca grimpe pas mal. Il faut compter 1h30 dans ce sens. Les paysages sont magnifiques avec notamment une vue sur le sommet enneigé de Chicon à 5530m.

Déjeuner au marché : soupe+plat+rafraîchissement= 5 sol.

Colectivo pour nous monter au site de Moray et nous redescendre à Ramas de Maras: 30 sol pour nous quatre ( 5 sol/trajet et par personne, la petite de 8 ans ne paye pas). 15 min de trajet.

Colectivo Ramas de Maras – Urubamba : 2sol/personne, 1 fille gratuite. 10 à 15 min de trajet. Il suffit de l’attendre sur le bord de la route.

Colectivo Urubamba – Ollantaytambo : 2 sol/pers, soit 8 sol à nous quatre. 30 à 40 minutes.

Il est très facile d’enchaîner les colectivos, on n’attend jamais très longtemps.

 

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