UN TOUR DU MONDE D'UN AN EN FAMILLE 26/07/2018 – 20/07/2019

4 jours inoubliables sur les îles Mamanucas.

Le 13/01/2019 – Ingrid.

 

Après cette halte fort sympathique d’une nuit, sur le petit ilot de Beachcomber, et une heure de trajet en bateau hyper rapide, nous voilà arrivés sur l’île de Mana island, où nous sommes accueillis en musique. Nous avons opté pour séjourner au Ratu Kini resort, qui a son club de plongée. C’est ainsi que nous nous retrouvons dans une petite buré (hutte) familiale au milieu du village, entre l’église et l’école, bien au calme.

Nous allons passé 4 jours ici en alternant baignades dans l’eau turquoise, snorkelings au dessus des coraux multicolores et parmi une multitude de poissons, 3 plongées bouteille pour nous les parents, et bien sûr un peu de devoirs. Nous avons aussi fait 2 parties de monopoly, l’une parce qu’il pleuvait un matin, l’autre parce que nous avions eu un trop plein de soleil et que rester un moment à l’ombre était préférable.

Par un temps magnifique, nous avons fait une première plongée à 20m de profondeur, sur un fond sableux, avec une excellente visibilité où nous avons vu plusieurs tortues et requins, ainsi qu’une raie léopard. Puis nous avons longé un mur de corail.

A peine remontés sur le bateau, 45 minutes plus tard, nous enchainions sur une deuxième plongée tout aussi belle. Là, nous sommes descendus le long d’une corde, puis nous nous sommes accrochés à une structure métallique le temps d’observer 3 gros requins que notre moniteur attirait en versant des résidus de poissons dans l’eau. C’était un peu impressionnant. Puis la plongée s’est prolongée le long d’une paroi de coraux magnifiques à observer.

Ce fut un très beau moment, même si personnellement j’avais un peu d’appréhension avant la première plongée étant donné que ma dernière plongée remontait à 2 ans, puis à 6 ans. Je vous avouerai qu’il a fallu que je prenne un peu sur moi, mais bon, c’est ça le voyage, c’est se dépasser, affronter ses peurs. Et bien finalement, c’est bien agréable et cela offre une belle satisfaction personnelle d’avoir su se dépasser.

Deux jours plus tard, Nicolas me propose une plongée en bouteille dans une grotte à 30 mètres de profondeur, où bien sûr il fera noir. Bref, tous les critères rassurants que j’adore !!!!! Après 5 minutes de réflexion, je signe. Et nous voilà partis tous les deux avec le moniteur. A peine arrivés au fond, Nicolas voit trois dauphins. Puis nous pénétrons dans une première grotte magnifique. J’ai une lampe qui me permet d’éclairer ce que je veux observer. C’est très beau. Nous observons une belle murène, des poissons qui semblent noirs quand ils ne sont pas éclairés et rouges sous le faisceau de la lampe. Puis nous passons dans une seconde grotte où nous pénétrons plus loin. Nous y voyons plusieurs gros homards. A ce moment là, je me sens soudain un peu oppressée entre les parois assez étroites, les 30 m de profondeur, la pénombre et un peu d’eau qui est rentrée dans mon masque. Je me mets à faire de petites inspirations courtes et successives. Je me mets alors d’accord avec le moniteur pour ressortir de la grotte. Il ressort avec moi. Nous y « oublions » Nicolas qui s’y retrouve sans lumière. Mais calmement il retrouve la sortie qui le séparait de nous de 3 mètres. Je crois qu’il a aussi eu son petit moment sensation. Après un vidage de masque au fond de l’eau, je poursuis calmement ma plongée. Nous survolons un très beau mur de coraux.

Ce fut une très belle plongée, que j’aurais été prête à refaire le lendemain si cela n’avait pas été le moment pour nous de quitter l’île.

Nous avons aussi profité de très beaux couchés de soleil.

La dernière nuit, une petite souris est venue nous rendre visite dans notre bungalow. Ayant le sommeil léger, je suis réveillée par ses petits cris et par ses grignotages. Je me lève pour la déloger ayant peur qu’elle nous mange un des sacs à dos. Il y a plus agréable que de se retrouver en plein milieu de la nuit face à face avec une petite souris, aussi mignonne soit-elle. Elle finit par se sauver. Mais 30 minutes, plus tard, rebelote. Je finis par voir par où elle se sauve, et j’obstrue son trou avec un objet. J’aurai la paix jusqu’au lendemain matin. Au réveil, Nicolas fait le constat qu’elle lui a mangé une plaquette de médicaments. Je pense que si je ne l’ai pas revue ce n’est pas seulement parce que j’ai bouché le trou de son terrier…

Le dernier soir, nous finissons en beauté notre séjour, par un spectacle de danse traditionnelle, effectué par de beaux hommes aux torses nus, sur des rythmes endiablés. Et bien sûr, dans un second temps nous voilà sur la piste. Les filles s’en donnent à coeur joie sur une espèce de macarena revisitée à la fidjienne.

Après une dernière baignade le lendemain matin, nous embarquons pour un retour sur l’île principale de Viti Levu, où nous avons réservé un bel hôtel pour fêter les 11 ans de Colombe.