28/09/2018 – Nico.
Nous posons nos sacs à Pushkar pour 3 ou 4 jours. C’est une petite ville qui entoure un lac sacré, comme un oasis au milieu de cette région désertique du Rajasthan. J’avais été à Pushkar en 2002 et j’y ai gardé un excellent souvenir. Après toutes ces années, la ville n’a pas beaucoup changé ; on y trouve juste des guesthouses et restaurants à profusions, mais les abords du lac sont toujours identiques. Les fidèles viennent encore par centaines en pèlerinage se plonger dans l’eau sacrée en récitant des prières. Le matin tôt, l’ambiance y est particulière : nous marchons pieds nus sur les Ghâts tachés de fiantes de pigeons et de bouses de vache. Les indiens, curieux, nous abordent facilement pour prendre des photos ou nous interroger sur notre pays. Les couleurs vives des femmes en saris et des marchés contrastent avec les bâtiments blancs, c’est magnifique.
Les filles ont bien conscience qu’on est, ici, à l’autre bout du monde. La vie est si différente de ce qu’on peut connaitre, ou même imaginer. Il y a des vaches partout dans les rues, ainsi que des singes qui courent sur les toits, sur les fils électriques. Aux abords de la ville, les nomades y laissent leurs chameaux venus du désert.
Le soir, pour admirer le coucher du soleil, nous grimpons tout en haut de la colline qui domine la ville.