12/09/2018 – Mahaut.
Ici, il n’y a pas de tuktuk ni de train. Mais par contre à Katmandou, il y a des cyclo-pousses, ce sont des tricycles avec un conducteur qui pédale et où à l’arrière ils a une banquette pour 2 personnes.
Il y a beaucoup de motos car à Katmandou il y a de gros embouteillages et il est plus facile de se faufiler en moto. A la campagne, ils ont des motos cross car les routes sont très souvent boueuses et du coup c’est difficile de rouler. Ils peuvent être facilement 4 sur une moto.
Les vélos servent beaucoup à transporter des marchandises et je suis impressionnée par la quantité de choses qu’ils arrivent à mettre dessus.
Il y a des bus locaux aussi, mais ils sont pleins à craquer. Au début, le bus est presque vide, mais dès que quelqu’un lève la main sur le bord de la route, le bus s’arrête. Il se remplit très vite. On finit par être très serré. Par exemple, dans un bus de 15 places, on se retrouve à 40 ou 50 passagers. Et quand le bus est plein, les hommes montent sur le toit. On prend les enfants des passagers sur nos genoux. Mon papa, s’est retrouvé avec son gros sac à dos entre les jambes, et une femmes est venue s’assoir dessus, à tel point qu’elle était presque sur les genoux de mon papa. Et sur sa banquette de 2 places, ils étaient 3 adultes et un bébé. Nous étions encore plus serrées ma soeur, maman et moi.
Et là, ce sont encore une dizaine de passagers qui veulent monter dans le bus qui est déjà plein. Et bien, vous savez quoi, ils sont montés. Quand on croit qu’on est au max, et bien c’est encore possible.
Et là, dans ce bus qui n’était pas plein, mais tous les sièges étaient pris, il y a une très gentille dame qui m’a prise sur ses genoux.
Pour les grands trajets, il y a aussi de gros bus pour les touristes, qui sont plus confortables, chacun a sa place. Nous en avons pris un pour aller à Pokhara qui se situe à 187 km de Katmandou. Nous devions mettre 7h pour faire le trajet, car les routes ne sont pas bonnes. Et finalement, nous avons été bloqués 10h au même endroit sans bouger du tout, car la nuit précédente il y a eu un glissement de terrain à cause de fortes pluies. Il était impossible d’avancer car il y avait des bus et des camions dans tous les sens. J’ai bien cru que nous allions passer toute la nuit dans le bus. D’ailleurs papa a dû marcher une demi-heure pour aller chercher quelque chose à manger. Mais à 21h, le chauffeur a pu redémarrer. Nous sommes arrivés à minuit après être partis à 7h du matin de Katmandou. Je préfère les autoroutes françaises.
Et voilà l’état des routes de campagne après une pluie :
Sinon, ici on porte beaucoup de choses sur son dos ou sa tête. Même les femmes.