30/08/2018 – Ingrid.
Après Katmandou, nous voilà arrivés à Bodhnath, à 8km seulement de Katmandou. Il n’y a pas vraiment de délimitation entre les deux villes. A Bodhnath se trouve le plus grand stûpa du Népal (une centaine de mètres de circonférence), et une cinquantaine de monastères. De nombreux Tibétains se sont réfugiés ici après l’invasion chinoise du Tibet.
Nous avons donc opté pour séjourner dans la guesthouse du monastère de Shechen (célèbre entre autre par la présence du moine français Matthieu Ricard) et sommes ainsi bercés et réveillés par les prières et les litanies des moines. Nous bénéficions d’un grand calme, fort apprécié, après le tumulte de Katmandou. Les filles savourent un peu leur indépendance car cette fois-ci elles ont leur propre chambre à deux, et profitent du paisible jardin pour faire leurs devoirs.
Le soir venu, nous allons, comme les habitants, faire le tour du stûpa, en prenant bien soin de tourner dans le sens des aiguilles d’une montre, et en tournant les nombreux moulins à prière qui se trouvent tout autour. L’ambiance est extraordinaire, entre la déambulation ordonnée des uns, les anciens qui tournent leurs petits moulins à prière assis sur leur banc, les moines qui récitent des prières incantatoires.
Nous finissons sur un roof top pour diner tout en continuant à admirer les spectacles du haut de notre « perchoir », avec les yeux du stûpa qui nous fixent.
Le lendemain, nous allons le long de la rivière Bagmati voir les crémations. (cf article dessus).
Et le jour d’après, on décide de s’accorder une journée de repos, travail soutenu, et jeux pour les filles. Et pour moi, je décide de m’offrir 2h30 de massage : massage à l’huile, puis massage avec des pierres chaudes que l’on vous passe sur tout le corps, puis massage des pieds. Je ressors plus que détendue.
Le dimanche 2 septembre, nous déménageons pour Patan, qui se trouve à une huitaine de kilomètres d’ici.
Nous y arrivons en plein milieu de la fête consacrée à Krishna, dieu de l’amour.
