Le 23/04/2019 – Ingrid.
Nous arrivons à La Paz en plein week-end Pascal, et nous nous retrouvons au milieu d’un rassemblement évangélique d’envergure, où les gens viennent des quatre coins de la Bolivie. Impressionnant, surtout quand une averse torrentielle éclate, avec des grêlons énormes alors que 10 minutes avant il faisait bon au soleil, et que cette averse se prolonge pendant plusieurs heures, et que vous avez des inconditionnels qui restent debout au milieu de la place à écouter le « show à l’américaine ».
Quant à nous, après avoir attendu pendant 30 min une éclaircie qui ne vient pas, nous tentons une petite course à pied sous le déluge pour regagner l’hôtel. Mais pas facile de remonter quatre à quatre les rues pentues de La Paz quand on est à 4000 m d’altitude. Nous sommes tout essoufflés, et devons lutter contre le ruisseau d’eau et dégouts qui déferlent en sens inverse. Nous voilà enfin arrivés à l’hôtel complètement trempés. Une douche et une lessive complète s’imposent.
Le dimanche, nous allons nous promener dans la charmante rue Jaen, mais tous les petits musées sont fermés en ce jour férié.
Puis nous assistons à la messe de Pâques à la cathédrale. Les boliviens sont très élégants en ce jour de fête, les hommes ont revêtu leur costume et les femmes leur jupe avec leur multitude de jupons dessous, leur plus beau châle, et leur chapeau melon.
Puis nous arpentons au hasard les rues pentues, avec toujours en arrière fond l’impressionnant enchevêtrement de maisons qui couvrent les collines avoisinantes.
Nous déambulons dans le marché noir, qui est quasi désert, aussi bien côté vendeurs que acheteurs.
Puis nous gagnons le marché des sorcières (mercado de la Hechiceria) où paraît-il on trouve toutes sortes d’objets rituels et de pratique de rites magiques de la culture aymarane. Effectivement, nous apercevons de nombreuses amulettes et aussi des embryons de lamas. Mais c’est surtout devenu des boutiques d’artisanat pour les touristes.
Le lendemain, nous embarquons dans une suite de téléfériques pour grimper au sommet de la ville et ainsi survoler la ville dans tous les sens. Nous apercevons la chaîne de montagnes qui entoure la cuvette de La Paz, avec notamment le sommet enneigé de mont Illimani, avec ses 6462 m.
Nous sommes aussi estomaqués par les maisons construites à flan de collines, ou plutôt qui s’y retrouvent après quelques glissement de terrain sans doute.
Les maisons semblent rarement finies, avec leurs murs de briques brutes.
La Paz, capitale administrative, avec ses 800 000 habitants, s’étale de 3300 m d’altitude à plus de 4100 m. C’est fou! Et si on y rajoute la ville de El Alto qui lui est accolée, on atteint les 1,5 millions d’habitants.
Dix téléfériques parcourent ainsi la ville de par en par. Moi qui y suis déjà venue il y a une vingtaine d’année, je peux vous dire que la ville et même toute la Bolivie a bien changé et évolué. Et tant mieux pour les boliviens.
Et enfin un peu de couleurs!
Et même à l’autre bout du monde, les cloches sont passées : oeufs et lapins au chocolat sont arrivés par magie dans la chambre d’hôtel.
Et comme repas de Pâques, nous nous offrons une fondue savoyarde dans un restaurant Suisse. Et oui, le fromage ça manque après 9 mois de voyage! Nous terminons le repas par une fondue au chocolat et fruits. Un régal!
Le lendemain, nous continuons à déguster des jus ici après notre passage à Sucre. Nous refaisons notre plein de vitamines après notre séjour en Patagonie où les fruits et les légumes étaient des denrées très rares.
Ca, c’est du verre !
Demain, on lève le camps, mais on ne sait pas encore pour où ! Copacabana sur les rives du lac Titicaca, ou Coroico et sa forêt tropicale ? La nuit porte conseille.
Commentaire sur “La surprenante La Paz.”
Quel drink Ingrid ! Alors où avez vous finalement atterri ? Le suspense est à son comble …
Bises