5/08/2018 – Ingrid
Nous débarquons de notre premier vol international à 20km de Negombo.
En fin d’après midi le vendredi 27 juillet nous voilà installés dans notre hôtel. Contents de pouvoir enfin nous poser après ce long vol, pendant lequel nous avons dormi 4h, parents comme enfants. Et surtout ravis d’avoir 2 jours devant nous pour recharger les batteries après ces derniers jours de mise en cartons de nos affaires personnelles et de grand ménage de notre maison puisque nous la louons meublée pendant cette année d’aventure.
Au programme de ces deux jours, baignade dans la piscine de l’hôtel, et démarrage du programme scolaire des filles, afin de tout de suite leur donner le rythme studieux que nous attendons : ce n’est pas un an de vacances, mais un an «d’école par les parents», de découvertes, d’apprentissage de rédaction d’articles pour le blog, et de réalisation de petits reportages.
Voilà tout un programme alléchant.
Puis nous partons en taxi pour 5h pour Newara Elyia, ville située dans les montagnes, recouvertes de plantations de thé. Des 32° de Negombo, nous passons à 18 degrés humides, et apprécions de pouvoir enfiler nos polaires pour aller dîner le soir. Nous avons une chambre chez l’habitant, sous forme de dortoir de 4. Il règne dans la chambre une humidité sans pareil. Mais l’accueil du propriétaire nous fait vite oublier ce petit inconfort: thé servi dans son magnifique jardin, fleuri à souhait. Il va se mettre en quatre pour nous durant tout notre séjour. Il nous sert des petits déjeuners pantagruéliques, à la Sri Lankaise: ragoût pommes de terre carottes, dahl (purée de lentilles) à la noix de coco, riz rouge, chapatis à la noix de coco, et fruits multiples.
Le lundi 30 juillet, nous allons visiter une fabrique de thé, visite passionnante même si la fille parle un anglais un peu particulier!!!!! (cf article sur le thé).
Nous y rencontrons une famille française qui est en vacances pour 4 semaines et qui est sur la fin de son voyage. Les filles sympathisent tout de suite avec leurs enfants et c’est ensemble que nous nous baladons dans les plantations de thé : paysages magnifiques. Puis, nous entreprenons tous les 8 de randonner vers une belle cascade. Arrivés au pied de la chute d’eau, nous nous rassasions de petits beignets aux pois chiches que nous ont fait découvrir Benoit et Marion. Puis l’heure de la séparation sonne au grand regret des filles.
Mardi 31 juillet, nous prenons le très réputé train pour Ella, en 3ème classe dans l’espoir de voyager avec les locaux. Nous l’attendons plus d’1h sur le quai, ce qui nous laisse le temps de discuter avec une famille de chinois du Yunan qui tient à nous faire goûter leur friandise de poisson séché hyper pimentée. Ouah, ça décoiffe. Nous leur faisons goûter en échange des smarties, mais sans succès non plus dans ce sens ci. Voici enfin le train qui entre en gare, avec une lenteur sans pareil. S’ensuit une cohue pour monter dedans. Les gens, sympas, nous laissent passer, ayant pitié des filles, ce qui nous permet de voyager les 3h de trajet assis, à l’inverse de nombreux voyageurs qui resteront debout tout le trajet dans la tiédeur de la proximité des corps.
Les paysages sont à couper le souffle, plantations de thé à perte de vue. Les plants de thé suivent un schéma très précis, souvent concentrique sur les petits monts.
Pour ceux qui prévoient de prendre le train au Sri Lanka sur cette portion Newara Elyia vers Ella ou Haputale, nous vous conseillons vivement de le prendre dans le sens Ella vers Newara Elyia, où alors le train n’est pas bondé, et où il vous sera alors possible d’être assis, de vous déplacer d’un wagon à l’autre, de vous mettre un moment sur le marche pied pour admirer encore un peu plus la vue. Et si vous voulez profiter de la belle vue, il faut vous mettre à droite dans le sens de la marche si vous allez de Ella vers Newuara Elia. Et à gauche si c’est dans l’autre sens, même si les 30 premières minutes après avoir quitté Newuara Elia vous avez l’impression que le spectacle se passe à droite, Les 2 heures suivantes, tout se passera bien à gauche, dans une autre vallée.
Nous débarquons à Ella tout heureux de constater que l’ambiance qui y règne est très sympa et que la température y est idéale ( 25°), ça change de l’ambiance un peu glauque perçue à Newuara Elia. Le centre ville est petit, remplis de petits restos, et guesthouses en tout genre. En ce qui nous concerne, nous logerons pour 4 nuits chez l’habitant, dans une adorable pension située légèrement à l’extérieure de la ville, loin du bruit, et surtout qui surplombe toute la vallée avec une vue époustouflante depuis la table du petit déjeuner (Every View Homestay). Nous aurons un cadre idyllique pour faire la classe. Il nous faut juste penser chaque soir, à partir avec nos lampes frontales, car le petit raidillon n’est pas éclairé et bien raide.
Le 1 août nous allons à Little Adam’s peak. Souhaitant arriver au sommet peu de temps après le lever du soleil, nous montons en Tuktuk une partie du sentier et le reste à pied. Nous sommes quasiment tout seuls au sommet, et nous sommes sans voix devant la beauté du paysage. Nous avons une très belle vue sur toute la vallée et aussi sur l’autre sommet qui fait face : Ella’s rock.
Nous marchons sur la crête et escaladons le 2ème puis le 3ème petit sommet. Quelle vue de Ouf !!!!!!!!
Nous passerons l’après midi et la journée du lendemain au bungalow, à profiter de ce calme et de cette sérénité. Leçons, lessive à la main, rédaction d’articles, et cours aux filles sur comment prendre des photos. Le cours est vite mis en application car des écureuils puis des singes viennent manger et jouer dans les arbres du jardin. Même une mangouste traverse le jardin tous les soirs à 18h. Incroyable.
Le hasard des plannings fait que nous retrouvons des amis et leurs enfants qui sont là pour 3 semaines de vacances. Après des retrouvailles au resto des plus agréables, nous décidons d’entreprendre le lendemain matin ensemble l’ascension de Ella’s rock : 6h avec des enfants. Nous marchons un bout de temps sur les rails du train (pas de danger sachant qu’il roule à 30 km/h), puis nous marchons dans des plantations puis dans une forêt d’eucalyptus. Tout ça pour aboutir une nouvelle fois face à un panorama grandiose.
Le 4 août, nous quittons à regret cette petite ville et surtout notre charmante pension pour nous rendre en train à Haputale. Voyage d’une heure, vraiment fantastique, autant d’un point de vue paysages que rencontres. (Lire l’article de Nico dessus).
